Développement personnel, habitats groupés, jardins partagés… : face au désastre capitaliste, l’écologie se présente comme une réponse globale et positive, un changement de rapport au monde appuyé par des gestes au quotidien. Comme dans la fable du colibri, « chacun fait sa part ».
Mais en considérant la société comme un agrégat d’individus, et le changement social comme une somme de gestes individuels, cette vision de l’écologie ne succombe-t-elle pas à la logique libérale dominante, signant le triomphe de l’individualisme ?
Sommaire
Prologue : « Moins de liens, plus de biens ». Les sources paradoxales de l’écologie. Et vous, qu’est-ce que vous proposez ? Se changer soi pour changer le monde. Le développement personnel ou l’antipolitique. La course au bonheur. Le syndrome du bien-être. Nier les rapports de pouvoir. Do it yourself : la petite bourgeoisie s’amuse. Concurrence sur les lopins. Revenu garanti : la société des individus. Épilogue : Vers une émancipation collective ?