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Instituteurs pacifistes et syndicalistes

Mayoux, Marie ; Mayoux, Francois

(III - MAY) --> étagère III — Antimilitarisme

Éditions Canope, 1992, 363 pages, 978-2906320192

Le 21 août 1902, Marie Gouranchat, l’institutrice de Beaulieu-sur-Sonnette (Charente) épouse François Mayoux, le casseur de cailloux. Il a quitté la communale à treize ans. A vingt ans, il prépre le Brevet élémentaire et devient à son tour instituteur.
Le 23 mai 1918, elle entre à St-Lazare, lui à la Santé. La brochure "Les instituteurs syndicalistes et la guerre" vient de leur valoir deux ans de prison. Révoqués de l’Enseignement, ils ne seront réintégrés qu’en 1924.
Dès 1905, ils militent au Parti Socialiste. Ils le quittent le 3 novembre 1919. Adhérents au Parti Communiste dès sa fondation, ils font partie des premiers exclus en 1922 : champions intraitables de l’indépendance du syndicalisme, ils refusent la mainmise du parti sur les syndicats.
Adhérents de la C.G.T.U., ils en sont exclus tous les deux en 1929. Jusqu’à leur retraite, les Mayoux ne démentiront pas la légende qu’on leur a faite d’avoir été des "extrémistes irréductibles".
"Notre tâche a été bien modeste, mais nous n’avons jamais vendu, ni donné notre âme au diable. Et le diable, pour nous, ce fut et c’est encore la guerre avec ses mensonges et ses crimes" (François Mayoux) ‎


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