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Retour sur les ateliers de cartographie de caméras de surveillance


Cartographie des caméras de surveillance

Partie I : repérage

Nous sommes allés en repérage de caméras de surveillance, en nous séparant en groupes.

Une même rue peut être parcourue par deux binômes, un binôme à chaque côté du trottoir. Il arrive qu’on loupe des caméras situés de notre côté du trottoir, le recul aide à les repérer, donc l’autre équipe peut jeter un œil sur le trottoir opposé.

Nous ne connaissions pas bien les caméras visant à identifier les plaques d’immatriculation, qui ressemblent à des spots de lumière, donc nous ne les avons pas bien recensées. De même que celles situées sur certains feux de signalisation.

Les informations utiles à noter :

  • type de caméra : rectangulaire, dome, interphone
  • hauteur par rapport au sol
  • si caméra dirigée, ce que filme la caméra (indication de direction)

Aussi prendre des photos des caméras sous deux angles : une proche de la caméra, et une éloignée pour situer la caméra dans son environnement.

Nous n’avons pas utilisé de smartphone pour la collecte d’informations (pendant la balade) mais il est possible de s’aider de Streetcomplete, en filtrant les questions posées par l’assistant pour ne choisir que les infos de videosurveillance.

Partie II : renseigner les infos sur le site

Il est nécessaire de créer un compte sur Openstreetmap.org.
Il est recommandé de le faire, ainsi que la suite des manipulations, via Tor Browser, pour ne pas inutilement associer ce compte à notre identité (traces de nos activités numériques et informations liées à l’abonnement internet utilisé).

Après connexion, on peut clicker sur "Modifier", et choisir "ID", l’éditeur intégré au navigateur.
Cet éditeur peut être un peu lent sur les vieux ordis, et on fait facilement des fausses manips si on s’amuse un peu trop à clicker sur des points que l’on ne souhaitait pas modifier.
Nous n’avons pas essayé de logiciel externe, mais JOSM est une option. Cela demande alors un peu de mise en place, car il faut télécharger les données de la zone sur laquelle l’on souhaite travailler pour la faire ingurgiter par le logiciel.
Nous procédons donc avec ID.
La création d’un nouveau point, et la sélection du type "Surveillance" ouvre un formulaire contextuel qui permet de renseigner d’autres infos sur la caméra.
On peut alors éditer plusieurs caméras d’affilée, aucune modification n’est transmise avant d’avoir appuyé sur l’icône "Envoyer" (située en haut à droite de l’interface).
Pour chaque transmission effectuée vers le site, il faut renseigner un descriptif des modifications que l’on a apportées, de façon à ce que d’autres personnes puissent comprendre quelle est l’intention derrière chaque modification (similairement aux modifications apportées sur WIkipédia). On indique simplement "renseignement de nouvelles caméras de surveillance".

Les caméras ne pourront être visualisées que sur un site qui a fait le choix d’afficher cette surcouche de données. Le site Openstreetmap contient les informations, mais ne les affiche pas.

Le seul site encore fonctionnel permettant cela est sunders.uber.space, il contient un mini-guide utile dans sa légende.

Conclusion

Les balades prennent du temps car on se déplace lentement. C’est un bon exercice pour se rendre compte de leur présence si nous n’avons pas l’habitude d’y prêter l’attention. Sur des rues même très fréquentées il manquait certaines caméra donc on estime que les données d’openstreetmap sont plutôt incomplètes.

Les personnes intéressées par cette carto peuvent écrire au CCL, nous programmerons d’autres balades en fonction de la motiv’ : ccl59 chez riseup.net

Des liens :