Le groupe de samba fonctionne sur des actions directes, festives : la frivolité tactique (voir le lien vidéo). On forme un pink and silver block, qui se sert du corps et de la musique lors des confrontations, des occupations. La samba est composée de personnes qui ont envie d’agir sur le débat public et politique, mais qui n’ont pas envie de le faire dans un parti, un syndicat, des organisations traditionnelles, etc. Dans le réseau Rythms of Resistance, de par nos stratégies d’actions, nous ne sommes pas opposés au Black Bloc, mais plutôt complémentaires. C’est aussi une façon de mettre en exergue le contraste entre la violence du pouvoir et de ses représentations et nous, qui le contestons. Enfin, c’est un peu la suite des analyses et des pratiques des situationnistes, des happenings des années soixante et soixante-dix : le corps que tu mets en face du pouvoir et de la répression ; mais aussi une suite des actions de Reclaim the Streets, des années quatre-vingt dix.