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[L’Insoumise] 16h : Présentation et actualité des luttes dans le Val de Susa

10, rue d’Arras, Lille

samedi 1er décembre 2012 (16 h 00)


Le mouvement NO TAV lutte depuis plus de 20 ans contre la construction de la ligne de TGV Lyon-Turin.

Une résistance, née dans une petite vallée des Alpes, qui est devenue un symbole de la force et de la détermination contre le pouvoirs des marchés. Le Train à grande vitesse (TAV), contrairement à ce qu’ils veulent nous vendre, n’est pas un simple moyen de transport qui nous amène plus rapidement d’un lieu à un autre.

C’est un modèle de société qu’on nous présente non plus seulement comme désirable, mais comme l’unique possible. Ce modèle c’est la nature-même du TAV : la mobilité continue de personnes et des marchandises. L’accélération des flux du capital est une nécessité du marché mondial pour faire perdurer le circuit d’échange généralisé, elle doit s’imposer coûte que coûte.

Dans cette perspective, il est prétendu que l’impact social, l’impact écologique irréversible et l’aberration technologique que suppose la construction d’une telle infrastructure seraient d’inévitables dégâts collatéraux du progrès. Malgré cela, l’opposition qu’a généré la construction du TAV en divers points d’Europe a mis à nu la vérité occultée par les oripeaux du développement économiques et du progrès technologique de cette infrastructure.

Le refus de cette infrastructure a généré dans certain cas un niveau conflit très élevés, et une radicalisation riche en diversité de pratiques et formes d’organisation. Sabotages, actions directes, assemblées populaires et manifestations massive sont quelques-unes des stratégies de résistance du mouvement, qui a réussi à rester uni malgré toutes les tentatives de séparation et de criminalisation du système à son encontre.

Les femmes et les hommes NO TAV ont répondu avec force à toutes les attaques de l’Etat italien pour s’approprier leur terre. Ces dernières temps, le collectif a été victime d’une violence particulièrement brutale. Depuis l’expulsion du camp de résistance, connu comme « la République libre de Maddalena », jusqu’à la vague répressive qui a entraîné 25 compagnons en prison pour avoir tenté d’arrêter la construction de ce chantier inutile et dommageable qui n’obéit qu’à la logique du profit.