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[CCL] Cantine vegan de soutien : l’auto défense féministe n’est pas un crime !

mardi 13 mai 2014 (20 h 00)


L’auto défense Féministe n’est pas un crime !

Cantine Végan de Soutien en solidarité avec les Féministes parisiennes qui subissent la répression pour leur action au TGI de Paris le 8 avril dernier.

Le mardi 13 mai, 20h, au CCL,
4 rue de Colmar à lille, métro porte des postes.

"Fin 2013 à Paris, une habituée de "La Mutinerie" (bar à clientèle féministe, lesbienne et trans) a été agressée, vers 2h du matin au moment de la fermeture. Elle donnait un coup de main au personnel et comptait passer le balai devant le bar, lorsqu’ un homme lui a adressé des propos à caractère sexiste et sexuel (...) Elle s’est défendue verbalement en lui intimant de cesser, ce qui n’a pas empêché l’homme de s’en prendre à elle physiquement. Elle s’est alors défendue par des coups. Vraisemblablement alcoolisé au moment des faits, c’est seulement deux jours plus tard que l’agresseur est allé porter plainte. La victime, qui a du se défendre, s’est vue prescrire plusieurs jours d’ITT (incapacité temporaire de travail) pour être finalement convoquée au commissariat de police.
(...)
mardi 8 avril, son audience avait lieu avec pour chef d’accusation : violences volontaires ayant entrainé une ITT de plus de huit jours. En plus des frais de justice, le verdict la condamne à une peine de 5 mois de prison avec sursis et à verser des dommages et intérêts qui pourraient atteindre 10.000 euros.
(...)
Au rendu du verdict, 18 féministes présentEs en soutien à l’accusée ont manifesté pacifiquement leur désaccord en déroulant une banderole et en criant un slogan dans la chambre du Tribunal de Grande Instance. Elles ont été évacuéEs avec force et violence de la salle, puis ont été reconduitEs vers la sortie. Alors qu’elles étaient en train de partir, elles ont été encercléEs devant le Palais de Justice par des forces de l’ordre et ont été retenuEs pendant deux heures sans que leurs droits ne leur aient été notifiés ni les motifs de leur rétention. Le dispositif mis en place était totalement disproportionné : une trentaine d’officiers les retenaient, des cars de police ont été affrétés sur les lieux.

EmmenéEs au commissariat puis relâchéEs après vérification de leurs identités, il leur a été signifié que certainEs d’entre elles seraient prochainement convoquéEs pour répondre aux accusations d’outrage à agent et de dégradation de matériel (des bancs de la chambre correctionnelle auraient été descellés lors de leur évacuation par les gendarmes). CertainEs d’entre elles seront entenduEs à nouveau par la police et risquent des poursuites judiciaires."

Plus d’infos http://collectif8avril.wordpress.com/

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