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Seule la lutte paie !

La peur est en train de changer de camp. Continuons la grève !

lundi 2 juin 2003


Au lendemain d’une "reculade" du gouvernement Raffarin, qui souhaite reporter à la rentrée le conflit sur la décentralisation dans l’éducation, a lieu une nouvelle manifestation contre ses projets de contre-réformes. Les appels à la grève touchent tous les secteurs. Plus que jamais, il nous faut tenir bon. Tou-te-s ensemble !

La casse de l’université publique et la décentralisation sont remises à
l’automne pour d’hypothétiques négociations entre les organisations syndicales
et un gouvernement souhaitant se débarrasser de la pression de la rue...
Certains ministres, hier arrogants, se sentent aujourd’hui sur un siège
éjectable... Bientôt, le gouvernement va, à nouveau, lâcher du lest sur le
dossier des retraites...

Trop de chômage, de précarité, de productivité, de rentabilité... toujours
plus de stress au boulot, de profits, d’inégalités... toujours moins de
salaires, de protection sociale, de services publics... ont fait que, depuis
six mois, les journées d’action unitaires expriment le ras-le-bol avec
toujours plus de force.

Depuis plus d’un mois, les personnels de l’éducation nationale, soutenus par
la plupart des parents d’élèves, sont en grève reconductible et ne relâchent
pas leurs efforts. Aujourd’hui, avec la généralisation du mouvement, c’est
tout un peuple qui est en grève et qui, bras dessus bras dessous, occupe la
rue !

Qu’on ne s’y trompe pas. Si le gouvernement et le patronat se méfient
des journées d’action unitaires et s’ils redoutent les luttes sociales
prolongées, ils craignent par-dessus tout la grève générale et encore plus sa
répétition.
Et ils la craignent tellement qu’à chaque fois que nous avons fait la grève
générale reconductible (en 1936 ou en mai 68), ils ont tout de suite battu en
retraite en trouvant immédiatement les moyens de rendre possible ce qu’ils
jugeaient impossible la veille.

C’est ainsi ! Les maîtres du monde savent qu’ils ne sont qu’une poignée, que
sans notre travail et notre soumission, ils ne sont rien ! Quand nous les
mettons au pied du mur par la grève générale, ils préfèrent céder aux
revendications de l’instant, plutôt que de prendre le risque de perdre plus
encore... Avec la grève quasi-générale de ce 3 juin, nous avons franchi un
premier pas, déterminant.

Continuons à marcher dès demain, en reconduisant la grève !

Nous serons présent-e-s lors de cette manif. Rendez-vous 14h30, bvd Lebas à Lille.