Euroméditerranée vise à faire de Marseille une métropole de premier plan au sein de la "zone de prospérité partagée" décidée par l’Union Européenne et 12 pays méditerranéens dans le cadre du processus de Barcelone.
Les objectifs quantifiés
– Population : accueillir 10.000 habitants supplémentaires sur le périmètre
– Emplois : créer entre 15.000 et 20.000 emplois en 15 ans
Programme prévisionnel (1996-2010) :
– 1,2 million de m2 de planchers neufs : 600.000 m2 de bureaux (dont 100.000 à 5 ans), 400.000 m2 de logements (environ 4.000 logements), 200.000 m2 commerces/équipements publics.
– 6.000 logements “réhabilités”
– Création et aménagement de 20 ha d’espaces publics
– Restructuration des infrastructures de transit (dont le viaduc du littoral)
Près de 3.05 milliards d’euros d’investissement publics et privés engagés en 15 ans, dont la gare Saint-Charles et les grands équipements « structurants » : musée, centres de formation… et beaucoup dans la publicité.
Euralille
, quartier d’affaires de Lille, s’étend sur 90 hectares
Le centre commercial Euralille comprend un hypermarché de 12.000 m2 et une galerie marchande de 120 boutiques, au total 66.000 m2 de surfaces de vente, près de la gare TGV Lille Europe.
La tour du Crédit Lyonnais en forme de botte et les autres tours à côté comptent plus de 81.000 m2 de surfaces de bureaux.
Un second projet, Euralille 2, est en cours de réalisation sur un terrain de 22 hectares entre Lille Grand Palais et la gare de fret Saint-Sauveur (bientôt à vendre elle aussi). Ce “nouveau quartier” sera composé d’équipements, de bureaux, de 600 logements et d’espaces verts, le tout gaiement baptisé “bois habité”.
Euralille 3 est encore dans les cartons, mais devrait recouvrir le secteur de la gare de fret jusqu’à Porte de Valenciennes pour former un joli croissant doré le long du périph’ actuel.
L’évolution des prix de l’immobilier à Lille depuis un an est révélatrice des évolutions de la ville. Les agents et promoteurs immobiliers n’ont pas fini de se frotter les mains.
A tout seigneur tout honneur, commençons par le Vieux Lille, ancien quartier pourrissoir devenu la coqueluche des amateurs de poutres apparentes et de murs de brique : +12,8% pour les baraques les plus anciennes (XVII-XVIIIè siècles).
Aux abords de la porte des Postes, de la porte d’Arras ou de la porte de Douai, les prix ont augmenté de 8,5% en un an, ce qui est au-dessus de la moyenne de la ville
A Hellemmes, commune associée de Lille, les maisons ont augmenté de près de 10 % en un an.
Dans le quartier de Saint- Maurice, traditionnellement familial et populaire, et maintenant à deux pas d’Euralille 1, le prix des maisons a augmenté de 11 % l’an dernier, et cela devrait encore monter.
A Lille-Sud, on anticipe les changements à venir : les maisons - pas très nombreuses - ont vu leur prix bondir de 41 % en un an !
A Ronchin, le prix des petites maisons a augmenté de 16,9 % en un an.
Il ne s’agit bien sûr ici que des prix à l’achat. On imagine aisément que les hausses de prix à l’achat sont largement répercutées sur le prix des locations.
Infos tirées d’un hebdo de droite qui se réjouit de la politique socialiste