dans les années qui suivent la bataille de Waterloo, et l’effondrement de l’Empire napoléonien (1815), l’Angleterre accueille de nouveau des voyageurs, après une longue période d’isolement. Ils découvrent à cette occasion les bouleversements accomplis en un quart de siècle : la révolution industrielle.
Se forme alors une doctrine qui célèbre l’organisation sociale fondée sur les stupéfiantes avancées technologiques de cette époque : l’industrialisme.
Cette doctrine n’est pas équivalente aux libéralisme - les saint-simoniens, ancêtres directs d’un certain socialisme, sont de fervents industrialistes. Au contraire, Sismondi, bien que favorable au libre-échange, est anti-industrialiste.
Ainsi, l’industrialisme possède deux faces, l’une libérale, l’autre "organisatrice" (socialiste).
une ambivalence que le vaste courant antilibéral de ce début de XXIe siècle évite soigneusement de mentionner.