L’expérience historique nous apprend que tous les compromis conclus entre la révolution et la contre-révolution ne peuvent profiter qu’à cette dernière. Toute politique de compromis est une politique de banqueroute pour le mouvement révolutionnaire. Ce qui avait débuté comme un simple compromis avec la social-démocratie allemande a abouti à Hitler. Ce que Lénine justifiait comme un compromis nécessaire a abouti à Staline. En diagnostiquant comme maladie infantile du communisme le refus révolutionnaire des compromis, Lénine souffrait de la maladie sénile de l’opportunisme, du pseudo-communisme.