Bibliothèque du CCL

Accueil > Catalogue > Jour de l’addition : aux sources de la crise

Le Jour de l’addition : aux sources de la crise

Mattick Jr., Paul

(2009)

(X - MAT) --> étagère X — Économie

Mattick, Paul. — Le Jour de l’addition : aux sources de la crise / trad. Norbert Gobelin, Rémi Tron ; préf. Charles Reeve. — Montreuil : Insomniaque, 2009 [juin]. — 62 p. ; 21 cm.

Impr. CPI France Quercy (Mercuès). — ISBN 978-2-915694-41-3.

La débâcle économique mondiale, précipitée par la défaillance massive du crédit hypothécaire aux États-Unis, marque la fin d’un cycle et pourrait annoncer celle d’une époque. Tandis que les circuits financiers implosent, gestionnaires et gouvernants comptent bien faire payer l’addition aux pauvres. À contre-courant du discours économique ambiant, Paul Mattick souligne, dans ce bref rappel aux réalités, qu’une politique interventionniste ne suffira pas à résoudre les épineuses contradictions que la panique financière a révélées à tous. Car c’est la logique même de la quête du profit qui, de fuite en avant en fuite en avant, est arrivée à son point d’explosion. Tant que les êtres humains ne sauront pas la dépasser en actes, les aberrations du système s’aggraveront, ainsi que les calamités sociales, culturelles et environnementales.



Support et sortie (à vider en mot-clés) ; plus numéro d'inventaire et diverses récupérations :

Paul Mattick a été l’un des animateurs de la revue Root and Branch (Boston, 1969-1973) et l’éditeur de l’International Journal of Political Economy (New York). Il a fait paraître plusieurs essais sur l’art, dont Art in its time, Theories and Practices of Modern Aesthetics (Routledge, London, 2003) et Question d’art, Argent (Thames et Hudson, Paris, 2004, en collaboration avec Katy Siegel). Il a également publié, en 1986, Social Knowledge, an Essay on the Nature and Limits of Social Science (M. E. Sharpe, New York). Il a collaboré à diverses revues dont, récemment en France, L’Oiseau-tempête. Encore enfant, il fut initié aux plaisirs du chocolat par le philosophe Karl Korsch, un ami de ses parents qu’il persistait à confondre avec Karl Marx — au grand bonheur de Korsch. Il accompagna de près l’œuvre de son père, également nommé Paul Mattick (1904-1981), dont il édita l’ouvrage posthume, Marxism, Last Refuge of the Bourgeoisie ? (Sharp, New York, 1983). Il en a préfacé l’unique chapitre publié en français, De la pauvreté et de la nature fétichiste de l’économie (Ab irato, 1998). Paul Mattick réfléchit régulièrement sur l’état du monde et écrit irrégulièrement pour la revue The Brooklyn Rail : critical perspectives on arts, politics and culture (New York), dans laquelle la série des quatre textes qui suivent a d’abord paru.

SPIP | squelette | | Plan du site | icone suivi activite RSS 2.0