Le propos de ce texte est d’exposer en quoi les technologies de production d’énergie dite renouvelable, quand bien même elles seraient les miraculeuses ressources vantées par l’écologisme — on verra qu’il n’en est rien — ne font jamais que perpétuer la société industrielle par de nouveaux moyens, qui n’excluent pas les précédents, l’électronucléaire en particulier, mais les complètent ; et surtout les agrémentent d’illusions sur une hypothétique mutation « verte », éco-citoyenne, etc. du capitalisme.
En bref, il s’agit de montrer qu’une critique conséquente de l’industrie électronucléaire et de ses prétendues « alternatives » renouvelables ne saurait exister sans critiquer tout le système des besoins (ce mode de vie « non négociable ») qui, dans la présente organisation sociale, fait de la production massive d’énergie une nécessité vitale.