Depuis quatre ans se manifeste une opposition fragmentée et parcellaire aux pièces d’identité biométriques et électroniques, au fichage ADN, à la biométrie, aux RFID, à la vidéosurveillance, et récemment aux tests génétiques prévus par la loi sur l’immigration, ainsi qu’à l’interconnexion des données administratives (éducation nationale, police, Sécurité sociale, dossier médical, mairies, impôts, services sociaux, transports publics, etc.).
Rien ne sert de combattre ces nouveaux modes de contrôle — informatiques, biométriques, génétiques — si l’on n’en finit pas avec les registres et pièces d’identité imposés voici 500 ans par l’État, et qui en constituent le modèle et la matrice. La Cnil (Commission nationale de l’informatique et des libertés) n’étant qu’une agence de police déguisée.