Une histoire des faits divers au temps des Lumières. Arlette Farge, en explorant les archives judiciaires, fait revivre toute une population d’artisans, de femmes séduites et abandonnées, de revendeurs et de filous, d’enfants de la rue, de contremaîtres, etc. C’est une façon pour l’historienne de révéler ce que la grande histoire néglige, cette « vie fragile » du quotidien et de la rue, avec ses tragédies collectives et privées.